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NOUS PARTAGEONS NOTRE EXPERIENCE

Comme précisé plus haut, tout groupe constitué telle l’entreprise développe en son sein une culture à laquelle s’identifient tous les acteurs. Les valeurs partagées par tous, sont le socle sur lequel s’appuie son développement, s’oriente son auto-organisation et s’affronte le changement. Plus que des structures, ce sont des comportements générant une stratégie participative et crédible par tous qui feront naître l’émergence.

De fait, l’information, la communication et l’évaluation doivent être portées au rang de normes. Il s’agit donc ici moins de structure que de comportement. C’est l’approbation de ces valeurs et de ces normes qui amènera celle du projet qu’elles auront produit et qui permettra la mise en œuvre de l’anticipation dans une volonté commune et le passage à l’action cohérente de l’ensemble des acteurs du processus.

La cellule d’information qui sera mise en place devra stimuler ceux-ci en leur donnant le substrat technique, et non faire de la recherche de données et de la production d’informations une chasse gardée, ou une question de survie personnelle. En un sens, elle doit participer consciemment à sa propre disparition en tant qu’élément créateur pour glisser progressivement vers le statut de ressource d’un phénomène qui existera pour lui-même.

Anticipation, appropriation, action seront asservies au projet par les trois mêmes normes de départ qui induiront au fur et à mesure les éléments correctifs. Leur ancrage dans la culture d’entreprise est donc primordial dès lors qu’on espère un autopilotage.

Enfin, et c’est l’essentiel, le projet devra être crédible pour l’ensemble des ayants droit du système. Cette crédibilité peut être atteinte en développant simultanément trois objectifs :

• La réussite du produit d’abord, qui conditionne la raison sociale de l’entreprise, la raison de prendre ensemble, c’est la première reconnaissance et le premier lien.

• La réussite économique est une nécessité pour toute entreprise. Elle conditionne l’expansion, que ce soit par la confiance des actionnaires et du capital ou celle des contribuables et des politiques. La couverture du déficit par l’extérieur n’est qu’une acceptation à posteriori qui alimente la suspicion tant externe qu’interne. L’externalisation des difficultés entraîne elle-même une désolidarisation et une déresponsabilisation face aux problèmes quotidiens.

• La réussite sociale conditionne la satisfaction des acteurs de l’entreprise et leur capacité de s’y réaliser en échange de ce qu’ils donnent d’eux-mêmes. Y participent la satisfaction du travail lui-même, les capacités des agents développées par l’expérience, la formation acquise sur le terrain ou à l’extérieur.

En fait, les trois réussites sont des composantes de la réussite globale, bien plus que des entités en elles-mêmes. Car s’il existe des points de rupture quand un des aspects est trop privilégié par rapport aux autres, ou des fonctions d’équilibre entre eux, celles-ci sont conditionnées par les progrès technologiques par exemple, ou une organisation du travail plus efficiente, qui potentialisent les effets d’une des réussites sur l’autre.

La meilleure qualité de la production donnera et des rentrées supplémentaires, et une satisfaction plus grande du personnel, et limitera les surcoûts de la non-qualité. A son tour, elle ne sera possible qu’avec un personnel dont on aura travaillé la motivation, et souvent moyennant un investissement de départ, bien que beaucoup d’actions amenant un surplus de qualité ne coûtent rien. Il s’agit donc bien de synergie plus que d’optimisation, d’efficience plus que d’arbitrage entre le coût, la qualité, et la satisfaction procurée par le travail. En fait, le recours à la notion d’arbitrage signe souvent l’absence de projet commun.

De fait, la synergie entre la qualité, le coût et la satisfaction du travail bien fait demande avant toute culture d’entreprise un référentiel commun quant à la notion de bonne qualité, de valeur des biens, d’épanouissement. Ce référentiel doit être au moins compatible entre toutes les strates qui composent l’entreprise.

Bref, il ne faut pas que les rapports sociaux soient centrés sur des divergences d’intérêt qui peuvent exister entre les différents groupes d’individus. Dans ce cadre, le projet d’entreprise aura certainement un rôle unificateur et pacificateur, à condition toutefois de proposer à l’entreprise des références, supérieures aux particularismes.

Ces objectifs supérieurs doivent pouvoir se raccrocher aux valeurs généralement admises dans le contexte social environnant, et pouvoir, de par leur caractère universel, avoir une résonance chez l’ensemble des acteurs.

Toute transgression, toute connotation différente sera, même si elle n’est pas objectivable, de nature à rompre l’harmonie et la cohésion d’ensemble.

Le projet d’entreprise n’est pas une élaboration ponctuelle, mais un processus continu, inscrit dans une culture évolutive, et intégrant des couches successives d’appréhension du réel capables de déclencher l’émergence

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